Le but
Accroître la disponibilité d’aliments locaux, frais et nutritifs dans les commerces existants, installations sportives et événements publics (offre alimentaire).
Pourquoi agir?
L’implantation de nouvelles formes de production et de distribution d’aliments locaux (jardins, marchés publics, kiosques de légumes et de fruits, agriculture soutenue par la communauté) peut avoir un impact positif sur l’accès à des aliments sains et abordables. Plus il y a d’occasions d’acheter des produits directement de la ferme ou en marché public, moins le risque d’obésité est grand (Ahern et coll., Jilcott et coll., 2011).
Les Québécois jugent important d’avoir accès à une buvette dans les lieux publics. Cependant, bon nombre d’entre eux disent trouver plus facilement des boissons sucrées qu’une buvette quand ils souhaitent se désaltérer (Coalition Poids, 2012).
Vivre à moins de 500 mètres d’un restaurant-minute accroît de 15 % les risques de maladies cardiovasculaires. Ce risque s’élève à 17 % si, dans un rayon de 1 kilomètre, on compte 5 restaurants-minute ou plus (European Journal of Preventive Cardiology, 2018). Or, avec 8 000 établissements de restauration rapide au Québec, 55 % de la population vit à moins d’un kilomètre d’un restaurant de malbouffe et 60 % des écoles à moins de 750 mètres (INSPQ, 2018).
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Favoriser les rapprochements entre les producteurs locaux et les citoyens permet de réduire la facture d’épicerie de ceux-ci et de… diminuer la quantité de déchets produits. (We Demain, 2018).
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L'accessibilité physique à des commerces alimentaires est considérée comme limitée pour près de la moitié (45,5 %) de la… population du Québec. (INSPQ, 2013).
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Offrir des boissons et des aliments sains à prix abordables dans les concessions municipales (arénas, centres de loisir et autres… lieux d’activités physiques et sportives) et lors d’événements spéciaux donne accès à des choix sains et cohérents à tous les citoyens (Santé et services sociaux Montérégie).