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Environnements favorisés par cette action
Vidéo YoutubePour rendre le choix sain facile à faire

En bref

Protéger et garantir la qualité des milieux naturels.

Le but

Protéger le territoire, les espaces verts et les activités agricoles (espaces agricoles et naturels, pesticides, engrais et polluants), notamment par un contrôle des usages et de l’expansion urbaine.

Pourquoi agir?

  • La présence de végétation offre plusieurs bienfaits pour l’environnement et la santé en milieu urbain dont l’amélioration de la qualité de l’air, la réduction des îlots de chaleur, la diminution de la pression sur les égouts et le système d’épuration municipal grâce à une perméabilité du sol accrue et l’atténuation du bruit. Sous les arbres, la température peut être jusqu’à 4 °C inférieure à celle en plein soleil.

  • Lorsqu’une municipalité privilégie la mise en place d’un système alimentaire durable, le réseau de transport est adapté pour favoriser la distribution des aliments selon des circuits courts, atténuant la dépendance au pétrole et les émissions de gaz à effet de serre. Cet approvisionnement local, appuyé par des aménagements urbains appropriés, améliore la résilience de la communauté face aux impacts des changements climatiques (Centre d’écologie urbaine de Montréal, 2012).

  • De 2001 à 2011, les superficies agricoles québécoises ont diminué de plus de 75 000 hectares.

  • Le Québec a perdu environ 70 % de ses fermes au cours des 50 dernières années. La moitié des fermes québécoises génèrent des revenus bruts de moins de 100 000 dollars annuellement et l’endettement des exploitations agricoles est également très élevé.
  • La préservation et l’utilisation responsable des terres agricoles permettra de répondre aux besoins des générations actuelles et d’assurer aux générations futures un legs ou un capital naturel diversifié et en santé (MDDELCC, 2015).
  • L’agriculture périurbaine maintient et met en valeur les paysages de nature agricole et le patrimoine culturel, valorise la biodiversité près des villes, réduit l’émission de gaz à effet de serre et l’érosion des sols, et réduit les coûts et le temps de transport (MAPAQ, 2017).
  • La création d’environnements favorables à la saine alimentation et à un mode de vie physiquement actif en milieu municipal s’inscrit en entière cohérence avec les objectifs poursuivis par la Stratégie gouvernementale de développement durable 2015-2020.
  • Favoriser les rapprochements entre les producteurs locaux et les citoyens permet de réduire la facture d’épicerie de ceux-ci et de diminuer la quantité de déchets produits. (We Demain, 2018).
  • Les Canadiens vivant entourés de végétation voient leur risque de décès diminuer de 8 à 12 % comparé à celui de personnes privées de contact avec la nature (Crouse et collab., 2017).
  • Plus d’un quart des terres émergées sont dégradés par l’action humaine (érosion des sols, désertification, déforestation, perte de biodiversité, etc.) (La Presse, 2019)
  • Les néonicotinoïdes, insecticides tueuses d’abeilles, sont inutiles dans plus de 95% des champs de maïs et de soya au Québec. (La Presse, 2020)
  • Le changement climatique et la hausse du niveau des océans pourraient faire disparaître la moitié des plages de sable dans le monde d'ici à 2100 d'après une étude de Nature Climate Change. (Vousdoukas, et al., 2020)
  • Selon une étude du MAPAQ, publiée en 2019 et réalisée en 2016-2017, les trois quarts des fruits et légumes frais du Québec contiennent des résidus de pesticides. Près de 5% d'entre eux en comportent trop. (Radio-Canada, 2019)

Pistes d’actions concrètes

Adopter un règlement permettant de limiter l'abattage d'arbres et ainsi préserver le couvert forestier.

Établir un plan de gestion global pour protéger les cours d'eau.

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