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Environnements favorisés par cette action
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En bref

Adapter les infrastructures de transport collectif pour les personnes à mobilité réduite ou présentant une limitation fonctionnelle.

Le but

Favoriser l’accès au réseau de déplacement actif et collectif pour tous les citoyens.

Pourquoi agir?

  • Peu importe le revenu annuel, la voiture est la deuxième dépense des ménages québécois, après le logement (Le Devoir, 2016). Pour les personnes à plus faible revenu, cela laisse peu de marge de manœuvre pour les autres dépenses, telles que l’alimentation et les loisirs.

  • Parmi les différents modes de transport en ville : voiture, motocyclette, transport collectif, bicyclette, bicyclette électrique et marche, le cyclisme est associé à la perception d’une meilleure santé générale, physique et mentale, une plus grande vitalité, et un sentiment de stress et de solitude moins élevé. La marche arrive en deuxième position, associée à une bonne santé générale, à une bonne vitalité et à plus de contacts avec les amis et/ou la famille (Barcelona Institute for Global Health, 2018)

  • La proportion d’enfants qui vont à l’école en marchant est passée de 53 % en 1998 à 41 % en 2013 alors que pour la même période l’utilisation de l’auto est passée de 22 % à 38 % (Agence métropolitaine de transport).

  • Pour une grande majorité de Québécois, investir dans le transport collectif est prioritaire. Par contre, plusieurs hésitent encore à délaisser leur voiture, notamment parce que l’offre actuelle en transport ne serait pas adaptée à leurs besoins (Baromètre CIRANO 2018 - Centre inter-universitaire de recherche en analyse des organisations).
  • En matière de transport, les infrastructures ne prennent pas assez en compte les besoins des personnes âgées. Trottoirs inégaux, feux piétons trop courts, absence de programme d’aide au transport collectif comptent parmi les nombreux obstacles auxquels sont confrontés les aînés. 95 % des personnes âgées de 65 ans détiennent un permis de conduire, mais seulement 44 % de ceux âgés de 85 ans (British Columbia's Office of the Seniors Advocate, 2018).
  • Il est beaucoup plus sécuritaire de prendre l’autobus que la voiture pour se déplacer (les occupants d’automobile courent 4 fois plus de risques de blessures que ceux en autobus). De plus, les autobus sont moins dangereux pour les piétons et les cyclistes qui utilisent les mêmes parcours (les déplacements en automobile entraînent 4 fois plus de blessures chez les piétons et 5 fois plus chez les cyclistes par kilomètre parcouru) (Institut de recherche de santé publique de l’Université de Montréal (IRSPUM), 2018).
  • Les gens vivant dans les quartiers favorables aux déplacements à pied sont moins à risque de souffrir d’hypertension artérielle. Cet effet bénéfique est plus marqué chez les 50 à 60 ans, les femmes et les résidents de quartiers densément peuplés ou défavorisés (Sarkar et collab., 2018).
  • L’accessibilité à un service de transport en commun ou à une alternative similaire contribue à rehausser le niveau de satisfaction qu’ont les citoyens de leur communauté (Urban Land Institute, 2013).
  • Tout le monde est un piéton. La marche est le mode de transport le plus accessible et le plus démocratique. Aménager les rues dans une perspective d’accessibilité universelle améliore l’autonomie des gens. Un environnement permettant de se déplacer sans obstacle augmente de façon importante le sentiment de confort et de sécurité pour tous (ARUP, 2016).
  • Une tranche importante de la population (les jeunes, les aînés et les personnes à mobilité réduite) a des besoins de déplacement particuliers ou n’a pas accès à un véhicule motorisé. Ils sont donc d’abord et avant tout des piétons. Se doter d’infrastructures de transport collectif et actif adéquates pour répondre à leurs besoins favorise leur intégration sociale (Centre d’écologie urbaine de Montréal, 2014).
  • L’accessibilité et le coût abordable des services de transport municipaux favorisent l’indépendance, l’autonomie et la qualité de vie des personnes, notamment des plus vulnérables (Gouvernement du Québec, 2013).
  • L’accès aux commerces alimentaires au moyen des transports collectifs ou actifs, tant en milieu urbain que rural, peut être difficile, sans compter que ces modes de transport ne sont pas toujours adaptés aux personnes à mobilité réduite. En adressant ce défi via ses compétences en transport, la municipalité encourage la saine alimentation de ses citoyens (Gouvernement du Québec, 2015).

Pistes d’actions concrètes

Ajouter des rampes pour accueillir les fauteuils roulants dans les autobus.

Mettre en place des rampes pour accéder aux stations de transport en commun.

Réserver des emplacements pour personnes à mobilité réduite dans les véhicules de transport en commun.

Assurer un temps adapté pour l'ouverture des portes. 

Former le personnel à l'importance de conserver des équipements fonctionnels et de répondre aux besoins des personnes ayant une limitation fonctionnelle.

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