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Environnements favorisés par cette action
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En bref

Assurer la connectivité du réseau permettant les déplacements actifs.

Le but

Optimiser le réseau de transport de façon à desservir les principaux pôles d’intérêt et d’activités: éducation, santé, loisirs, commerces (offre de services, desserte).

Pourquoi agir?

  • La proportion d’enfants qui vont à l’école en marchant est passée de 53 % en 1998 à 41 % en 2013 alors que pour la même période l’utilisation de l’auto est passée de 22 % à 38 % (Agence métropolitaine de transport).

  • Les déplacements en transport collectif sont 10 fois plus sécuritaires par kilomètre parcouru que les déplacements en voiture. Les villes qui font du transport collectif une priorité pourraient diminuer de 40 % le nombre d’accidents mortels (American Public Transportation Association (APTA), 2018).

  • Les employés qui se déplacent à vélo sont plus ponctuels, plus productifs et moins souvent absents (CyclingWorks London, 2018).

  • Chaque dollar investi pour la construction de routes vertes pour les cyclistes et les piétons rapporte annuellement 1,72 $ sous forme de revenus de vente, de taxe de vente et de bénéfices en matière de santé, sans oublier les emplois créés pour la construction de ces routes vertes. (Institut of Transportation Research and Education (ITRE), 2018).
  • Plus le service de transport collectif est efficace et rapide (métro, train de banlieue), plus les utilisateurs sont prêts à marcher pour s’y rendre. On estime qu’une distance de 500 mètres est généralement acceptable pour marcher jusqu’à un arrêt d’autobus, tandis que cette distance peut aller jusqu’à 1 km pour rejoindre une station de métro ou de train (Lachapelle et Noland, 2012).
  • Il est estimé que chaque 10 M$ investi en transport public rapporte 30 M$ en ventes commerciales et des économies allant jusqu’à 15 M$ pour les utilisateurs, incluant les coûts reliés à l’essence, l’entretien des véhicules et la congestion routière (Cambridge Systematics, 1999).
  • Il est démontré que les citoyens qui se rendent à une aire commerciale en vélo dépensent en moyenne 24 % de plus que ceux qui s’y rendent en voiture (Clifton, 2012).
  • La marche est la mieux adaptée pour les déplacements sur de courtes distances, de 500 à 800 mètres (Conseil régional de l’environnement de Montréal, 2014). Le vélo est un mode de transport particulièrement efficace sur des distances de moins de 5 km (Veille Action, 2016).
  • Chaque kilomètre de piste cyclable additionnel augmente de 1 % la proportion d’individus qui vont travailler à vélo (Santé et services sociaux Montérégie).
  • Le fait d’avoir une voie cyclable à proximité des résidences augmente de 20 % la probabilité qu’un citoyen utilise son vélo au moins une fois par semaine (Santé et services sociaux Montérégie).
  • Les infrastructures piétonnières et cyclables améliorent la fluidité des déplacements, particulièrement en période de pointe, car elles permettent de déplacer 5 à 10 fois plus de personnes qu’une voie simple de voitures (ARUP, 2016).
  • Un réseau piétonnier et cyclable bien connecté et arrimé aux transports collectifs améliore l’accessibilité vers les différents services et destinations, et stimule la vitalité économique (ARUP, 2016).
  • Augmenter le potentiel piétonnier et l’accès à une variété de services et de commerces de proximité améliore la résilience des villes (100 Resilient Cities, 2013).
  • L’accès aux commerces alimentaires au moyen des transports collectifs ou actifs, tant en milieu urbain que rural, peut être difficile, sans compter que ces modes de transport ne sont pas toujours adaptés aux personnes à mobilité réduite. En adressant ce défi via ses compétences en transport, la municipalité encourage la saine alimentation de ses citoyens (Gouvernement du Québec, 2015).
  • L’étalement urbain et les aménagements favorisant la dépendance à l’automobile contribuent à la problématique des déserts alimentaires, amènent les gens à se procurer de la nourriture dans les magasins à grande surface souvent éloignés des quartiers résidentiels et dissocient l’être humain de son alimentation (Centre d’écologie urbaine de Montréal, 2012).

Pistes d’actions concrètes

Planifier le réseau de déplacement actif de façon à permettre un trafic direct entre les quartiers résidentiels, les lieux d'emploi et les lieux de vie (épicerie, restaurants, bistrots, etc.).

Planifier les circuits utilitaires dans une logique de plus courte distance afin qu'ils représentent une option avantageuse comparativement au trajet en véhicule (offrir des options de raccourcis, permettre un lien direct entre deux quartiers, etc.).

Permettre aux usagers de franchir des obstacles importants (cours d'eau, autoroute, voie ferrée) par l'ajout de passerelles ou tunnels.

Relier les lieux d'approvisionnement alimentaire par des sentiers, trottoirs ou pistes multifonctionnelles.

Desservir par des sentiers et pistes certains lieux attrayants qui sont inaccessibles par les voies publiques conventionnelles (rives des cours d'eau, édifices patrimoniaux, milieux naturels, etc.).

Permettre le passage des piétons et cyclistes dans les rues en boucle et les culs-de-sac.

Aménager des corridors verts connectant les parcs ou les quartiers entre eux.

Introduire un réseau d’accès piétonnier et/ou cyclable préférentiel, qui permet d’être plus rapide, plus agréable et plus éloigné du réseau routier.

Assurer un lien entre certains terrains qui permettent de rejoindre un autre développement adjacent ou un parc à proximité de manière active plutôt que de devoir emprunter le réseau routier automobile.

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