Le but
Encourager l’implantation de nouveaux commerces alimentaires offrant des aliments sains dans les quartiers et noyaux villageois.
Pourquoi agir?
Les supermarchés à grande surface ont tendance à déserter les quartiers pour se rapprocher du réseau routier supérieur, ce qui contribue à la diminution de l’accessibilité géographique de l’alimentation et à la création de déserts alimentaires (Vivre en Ville, 2014).
L’implantation de nouvelles formes de production et de distribution d’aliments locaux (jardins, marchés publics, kiosques de légumes et de fruits, agriculture soutenue par la communauté) peut avoir un impact positif sur l’accès à des aliments sains et abordables. Plus il y a d’occasions d’acheter des produits directement de la ferme ou en marché public, moins le risque d’obésité est grand (Ahern et coll., Jilcott et coll., 2011).
Depuis 10 ans, le nombre de marchés publics s’est multiplié. Bien qu’ils constituent un revenu additionnel pour la plupart des producteurs, les marchés publics représentent la principale source de revenus pour d’autres.
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Vivre à moins de 500 mètres d’un restaurant-minute accroît de 15 % les risques de maladies cardiovasculaires. Ce risque… s’élève à 17 % si, dans un rayon de 1 kilomètre, on compte 5 restaurants-minute ou plus (European Journal of Preventive Cardiology, 2018). Or, avec 8 000 établissements de restauration rapide au Québec, 55 % de la population vit à moins d’un kilomètre d’un restaurant de malbouffe et 60 % des écoles à moins de 750 mètres (INSPQ, 2018).
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L'accessibilité physique à des commerces alimentaires est considérée comme limitée pour près de la moitié (45,5 %) de la… population du Québec. (INSPQ, 2013).
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Favoriser une offre diversifiée (alimentaire notamment) sur le territoire municipal et la densifier permet d’attirer davantage de… commerces dans le coeur villageois ou le quartier, ce qui a pour effet de dynamiser l’économie municipale et de revitaliser le milieu de vie (Fondation rues principales)