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La flore n’est malheureusement pas toujours inoffensive, et on assiste en ce sens depuis quelques années à une propagation de la berce du Caucase. Aussi impressionnante et ravissante soit-elle, cette plante représente un danger pour les citoyens. Voici quelques pistes pour éradiquer ce fléau qui peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé.

Crédit photo : par Huhu Uet (travail personnel), via Wikimedia Commons

 

Plante exotique envahissante, la berce du Caucase a été répertoriée pour la première fois au Québec vers 1990. Elle est considérée comme toxique, car le contact de sa sève, combiné à l’exposition à la lumière, peut causer des lésions s’apparentant à des brûlures au deuxième degré. Elle s’avère aussi une nuisance pour les environnements où elle croît, car elle freine l’épanouissement des autres végétaux qui l’entourent. À ne pas confondre avec la berce laineuse qui lui ressemble, mais qui elle est sans danger.

Votre municipalité est-elle dans une zone à risque?

Bien à son aise dans le climat québécois, la berce du Caucase a été observée dans la plupart des régions, et ce dans les milieux urbains comme ruraux. Cette plante géante pouvant atteindre cinq mètres de hauteur aime tout particulièrement les milieux humides comme les fossés et les abords des cours d’eau, mais on en retrouve aussi le long des routes, dans les terrains vagues et dans les champs.

Le succès d’une intervention concertée

Plus la lutte prendra de l’ampleur, plus le problème risque d’être contrôlé rapidement. C’est ce que constatent certaines municipalités du Bas-Saint-Laurent depuis 2015, soit depuis que la Direction de santé publique a mis en place des interventions structurées en collaboration avec de nombreux partenaires dont des acteurs municipaux. Cette concertation a non seulement permis de dresser un tableau plus complet de la situation et d’ainsi de mieux cibler la problématique, mais aussi de mettre de l’avant des mesures efficaces (cartographies des zones, arrachage des plants, visites de suivi, etc.) en misant sur un partage des coûts, des connaissances et des expertises.

Visitez le site de l’Institut national de santé publique pour en savoir davantage sur le déploiement d’interventions multifacettes (individuelles, communautaires et régionales) dans le Bas-Saint-Laurent.

 

5 actions pour conscientiser les citoyens

  • Production et transmission d’informations pour faciliter la reconnaissance de la plante ainsi que sur les moyens de l’éradiquer, sur les symptômes et sur les mesures d’intervention en cas de brûlure de la peau.
  • Invitation à la population à noter et à signaler toute présence de la plante.
  • Installation de signalisation prévenant de la présence possible de la plante.

 

Vous retrouverez ici une multitude de renseignements utiles à transmettre aux citoyens.