Deux aspects d’une même réalité et qui dominent notre actualité, tandis que les mesures de confinement se resserrent et que les villes continuent de rivaliser d’imagination pour faciliter un accès sécuritaire aux espaces publics extérieurs, quitte à en créer de nouveaux de manière ad hoc.
Voilà en résumé le point d’ancrage du webinaire que présentait Benjamin Branget, doctorant interdisciplinaire en aménagement, à l’Université de Montréal, dans le cadre d’une conférence Le Pointeur, organisée par M361 en collaboration avec le gouvernement du Québec et en partenariat avec Québec Municipal.
Bien sûr, personne ne souhaite de pandémie. Mais cette crise sanitaire n’offre-t-elle pas l’occasion de repenser nos pratiques ? De revoir nos aménagements pour qu’ils deviennent plus favorables à l’activité physique ? Car, en ce moment charnière de l’histoire, ne sommes-nous pas placés dans l’obligation d’adopter un nouvel urbanisme qui repose notamment sur le design actif ?
Telle est la teneur du plaidoyer de Benjamin Branget qui, pour sa démonstration, a passé en revue de nombreuses initiatives qui, bien que souvent temporaires, préfigurent les voies de l’avenir. Parmi celles réalisées au Québec, saluons, entre autres, les cas de Boucherville, Rivière-du-Loup, Drummondville, Lachute, Trois-Rivières, Rouyn-Noranda, Victoriaville, Montréal, Québec, etc. Autant d’exemples qui nous ont fait voir nos villes autrement. Qui ont modifié notre rapport aux espaces publics. Reste à savoir si ces nouveaux us et coutumes survivront durablement à la pandémie.
Et pour d’autres idées inspirantes en contexte de pandémie, visitez notre section COVID-19.