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Ville minute
Depuis bientôt deux ans, une des grandes tendances en aménagement, c’était le chrono-urbanisme. Un concept notamment popularisé par la mairesse Anne Hidalgo qui s’est fixé pour objectif de faire de Paris une ville du quart d’heure.

En résumé, cette approche repose sur une vision décentralisée du tissu urbain afin d’offrir à chaque résident la possibilité de satisfaire ses besoins de base en pas plus de 15 minutes à pied ou à vélo. Bref, grâce à la mixité des usages et la proximité des points de services, on crée des quartiers à échelle humaine. Des milieux de vie encore plus vibrants en réduisant notamment l’utilisation des transports motorisés et donc des émissions de gaz à effet de serre.

Or, les Suédois semblent considérer que cet objectif est déjà caduc, eux qui planchent plutôt sur une « ville minute » ! Toujours sur la base d’une vision décentralisée du tissu urbain, les Suédois se proposent d’en recaler le concept, mais cette fois à l’échelle hyperlocale. Et pour cause, puisqu’ils s’attachent à penser l’espace urbain dès le seuil de porte du citoyen, ainsi que de ceux de ses voisins immédiats, pour faire en sorte que les services et les infrastructures locales satisfassent leurs besoins de base et leur qualité de vie.

Une approche qui bien sûr met largement à contribution la participation citoyenne (bottom up – top down). Il s’agit, pour le moment, d’un projet pilote déployé dans quatre sites de la ville de Stockholm. C’est donc une histoire à suivre et qui, peut-être, deviendra la nouvelle tendance… des deux prochaines années.

Source : CityLab