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Selon un rapport récent, le télétravail a vraiment la cote. Ses auteurs ont mené une enquête révélant que 80 % des répondants affirment que, entre deux offres d’emplois, ils refuseraient celle ne proposant pas de travail flexible.

Quant aux chefs d’entreprises, ils confirment, à 85 %, que la productivité de leurs employés s’est accrue après l’introduction du télétravail. Ce qui remet en cause les craintes avancées par les détracteurs de cette pratique et qui s’appuyaient sur le fameux adage : quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Or, c’est tout le contraire, puisque selon une autre enquête, les employés qui passent la majeure partie de leur temps en télétravail se montrent beaucoup plus engagés dans leurs tâches que leurs pairs qui restent au bureau à longueur de journée.

La délocalisation des espaces de travail pourrait-elle favoriser les régions ? Le magazine Forbes, qui s’est intéressé à la question, mentionne une expérience actuellement menée dans l’État du Vermont : The Rural Innovation Initiative. Il s’agit d’un programme de financement qui sert au développement de pôles technologiques ruraux pour attirer les télétravailleurs. D’ailleurs, cet État aux paysages bucoliques ne manque pas d’arguments pour séduire ces nouveaux travailleurs : excellente qualité de vie, faible taux de criminalité, propriétés abordables… Des attraits que l’on retrouve aussi dans les régions du Québec, à défaut, dans certains cas, de l’Internet haute vitesse. Mais ça, c’est une autre histoire…

 

Source : Gouvernement du Québec