Courriel Imprimer
un-homme-se-rendant-au-travail-envlo
Depuis le début confinement, de nombreux citadins ont redécouvert le plaisir de la marche et surtout celui d’arpenter leur quartier. Un peu comme si le confinement avait réactualisé l’idéal de Jane Jacobs pour qui la proximité a toujours été l’élément clé de la vitalité d’une ville.

C’est d’ailleurs l’objectif que s’était fixé, avant la COVID-19, la mairesse Anne Hidalgo : faire de Paris une ville du quart d’heure en vertu de l’approche du chrono-urbanisme. Son principe repose sur l’aménagement de quartiers où les habitants demeurent à 15 minutes, à pied ou à vélo, de leur lieu de travail, mais aussi des commerces de proximité, des points de service, des centres de loisirs, des parcs, etc. Or, crise sanitaire oblige, de nombreuses municipalités ont dû mettre de l’avant des initiatives qui favorisent justement le transport actif et la revitalisation des quartiers. Chez nous, on peut citer Montréal, Québec, Trois-Rivières qui ont procédé à des aménagements, certes temporaires, qui replacent le citoyen au cœur de la cité. Reste à savoir si ces nouvelles habitudes marquent un véritable changement de paradigme ou si l’après-COVID-19 va banalement se traduire par un retour à la normale.