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Pour réduire la pression sur les milieux naturels et agricoles, les ressources énergétiques et les finances publiques, un virage s’impose vers un habitat durable. Les habitations mitoyennes et multiples, attrayantes et performantes sont la clé!

C’est en réunissant ces quatre conditions des habitats durables (compacité, proximité, attractivité et performance) que les habitations mitoyennes et multiples représentent une alternative abordable à la maison individuelle. Ces conditions permettent aussi de répondre aux désirs d’une part croissante de la population tout en contribuant au développement de collectivités viables.

C’est entre autres ce que propose la plus récente publication de Vivre en Ville et d’Écobâtiment. Le guide Réussir l’habitat dense vise à outiller les municipalités, les promoteurs et les concepteurs immobiliers vers une offre d’habitations convenant davantage aux besoins de leur communauté.

Par exemple, pour contrer les conséquences de leur étalement, les municipalités ont tout intérêt à opter pour un mode de développement urbain économe en territoire et apte à générer des milieux de vie de qualité. Pour y parvenir, il convient de prendre certaines décisions, dont les suivantes :

  1. Croître sans s’étaler;
  2. Renforcer leurs centralités et les corridors urbains et augmenter l’accessibilité des commerces, services et lieux d’emploi;
  3. Réduire les coûts en infrastructures et services publics;
  4. Attirer de nouveaux ménages avec une offre résidentielle diversifiée;
  5. Favoriser une plus grande mixité socio-économique et offrir des logements plus abordables.

De tels choix favoriseront notamment la création de milieux de vie favorables à la santé. Des milieux résidentiels denses et multifonctionnels favorisent les déplacements actifs. La marche permet de bouger à faible coût et au quotidien en plus d’offrir des bienfaits sur la santé mentale.

Pourquoi miser sur ce type d’habitats?

Le secteur résidentiel actuel est loin de répondre aux besoins et aspirations de la population. De plus, le développement résidentiel tel que réalisé en ce moment nuit aux milieux agricoles et naturels. Un net inconvénient pour la création de systèmes alimentaires de proximités.

« Le marché de l’habitation est aussi une partie de la solution pour réduire les gaz à effet de serre. La construction d’habitats de proximité a un impact direct sur l’usage de l’automobile par les citoyens. En étant plus près des services, les citoyens pourront plus facilement délaisser leur voiture et opter pour les transports en commun, la marche ou encore le vélo », ajoute Jeanne Robin, directrice principale chez de Vivre en ville.

Pour commander Réussir l’habitat dense ou encore en lire un extrait, veuillez consulter la section publications sur le site de Vivre en ville.